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Florès dans la course aux Jeux Olympiques !

Cela fait un bout de temps qu’on le dit, il fait bon travailler chez Florès. Des séminaires au soleil, des soirées pour fêter les grands évènements, un télétravail bien intégré, l’ouverture de deux nouvelles filiales pour suivre le déménagement de collaboratrices, les possibilités de temps partiel… Beaucoup d’éléments qui nous apportent une qualité de vie au travail 5 étoiles pour nous autres. Le temps partiel avait notamment permis d’engager 2 sportifs de haut niveau, pouvant ainsi concilier sport et travail. Cette année Florès a été encore plus loin, en mettant tout en place pour suivre une de nos collaboratrices dans sa course aux Jeux Olympiques ! Elle nous raconte.

Petit retour en arrière

J’ai commencé l’escalade il y a une bonne vingtaine d’années. Je mentirais si je disais que c’était mon sport de prédilection, à mes débuts je n’étais ni très douée ni très motivée pour grimper. Seulement mes frères en faisaient et, petite sœur oblige, je voulais faire pareil qu’eux. C’est finalement la compétition qui m’a donné le virus. J’ai commencé à gagner des compétitions locales et ça, c’était motivant. Un véritable esprit de compétition, ce sont les médailles qui m’ont fait vouloir aller plus loin.

Cinq années plus tard, je réalisais mon rêve et entrais en équipe de France jeunes. Porter le maillot bleu n’aura malheureusement pas duré longtemps, à cause de blessures puis de mon passage en catégorie sénior, où le constat fut difficile. J’avais pris trop de retard avec les arrêts forcé et n’avais tout simplement pas le niveau d’aller chercher les meilleures chez les adultes.

J’arrêtais donc peu à peu la compétition, déçue mais découvrant au passage l’escalade en extérieur, la falaise. Un monde dans lequel la seule compétition est entre le rocher et soi-même. Un monde parfait pour continuer ma carrière de sportive de haut niveau.

Les Jeux Olympiques

Les Jeux Olympiques, le rêve de tout sportif ? Je dois avouer que ce n’était pas vraiment mon cas à la base. En effet, l’escalade a fait sa première apparition aux JO en 2020 (ou plutôt 2021), à une époque où j’avais arrêté les compétitions depuis longtemps. Cependant, en 2023 j’ai eu l’opportunité de représenter mon deuxième pays, l’Islande, sur les compétitions internationales – Coupes du Monde et Championnats du Monde.

Reprendre la compétition était toujours resté dans un coin de ma tête car j’étais restée sur ma faim. En ayant arrêté après moult blessures et sans avoir été au bout de ce que je pouvais faire, il est vrai que cela avait été assez frustrant. J’avais donc toujours pensé reprendre un jour, sans pour autant savoir ni quand ni comment. Lorsque cette opportunité s’est présentée j’ai donc peu hésité, ayant en plus la possibilité d’aider mon pays à se développer dans le sport. J’étais en effet la seule athlète islandaise ayant le niveau d’aller sur ces compétitions, et ma participation permettrait de propulser le pays sur la scène internationale et obtenir des financements pour la fédération. Ma décision fut donc rapidement prise.

Un coup de tête pour un challenge de haut niveau

Concernant les Jeux Olympiques, c’est sur un coup de tête mais avec des étoiles plein les yeux que je me suis lancée dans cette aventure. Je suis une personne qui aime les challenges qui paraissent impossible, quelqu’un qui aime devoir se dépasser. Alors, quitte à participer aux compétitions internationales, pourquoi ne pas tenter le tout pour le tout et me lancer dans la course aux JO par la même occasion ?!

Un travail de longue haleine, 10 ans d’absence en compétition à rattraper, un niveau très élevé à aller chercher et, en un sens, un nouveau sport à apprendre. Car l’escalade en intérieur, et surtout l’escalade de compétition, est très éloigné de ce que je faisais les 10 dernières années en extérieur. Les styles sont différents, les qualités requises sont différentes, et les disciplines en elles-mêmes sont différentes. Et moins d’un an pour me préparer à tout cela. Ai-je déjà mentionné que j’aimais les gros challenges ?!

Et Florès dans tout cela ?

Cela fait maintenant quasi 6 ans que je travaille chez Florès. Je suis arrivée en 2018, après une année de césure à parcourir le monde pour grimper. C’était juste après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur en Génie Civil et Urbanisme à l’INSA de Lyon (en sport-études). Après cette année à vivre ma passion, je savais que je souhaitais trouver un emploi à temps partiel, ne pouvant tout simplement pas me passer de l’escalade.

Plus facile à dire qu’à faire ! Les sportifs de haut niveau sont encore trop peu aidés sur le marché du travail. Je ne compte plus le nombre d’entretiens que j’ai passés dans lesquels on me disait que c’était « vraiment inspirant » mon parcours, et que j’avais raison de vouloir continuer. Mais que, si je souhaitais travailler dans la boîte en question il faudrait que j’arrête. Car le sport à haut niveau n’était pas « compatible » avec un poste de cadre ingénieur.

Mais ça, c’était avant de tomber sur Florès. La rencontre a été sereine et j’ai tout de suite compris qu’on m’avait enfin entendue, et comprise. Un temps partiel m’a directement été proposé, afin de pouvoir continuer à m’entrainer correctement. S’ajoutait à cela le télétravail d’ores-et-déjà instauré dans l’entreprise, qui me permettait de réduire les temps de trajet et ainsi bénéficier de plus de temps pour grimper.

De temps partiel à temps « très partiel »

Avec l’évolution de mes projets sportifs, devenus bien plus ambitieux ces dernières années, je redoutais la fin de ma carrière chez Florès. Pour moi l’incompatibilité que l’on m’avait répétée à de nombreuses reprises semblait devenir inévitable…

Mais c’était sans compter la compréhension, et la capacité d’adaptabilité de Florès. Un patron qui comprend et soutient les passions, l’ouverture d’un nouveau poste et une relation de confiance m’ont permis de continuer à être « Florèsienne » . Et j’en suis éternellement reconnaissante !

Aujourd’hui j’aime dire que je suis à temps « très partiel ». Je travaille en effet un jour par semaine, mon plein temps étant fait à côté avec les entrainements, les compétitions et le suivi médical. Je dispose de plus d’une grosse flexibilité d’organisation, étant en télétravail et complètement indépendante à mon poste. Ce qui me permet notamment de gérer les semaines de grosse charge et les déplacements à l’étranger avec le décalage horaire.

Un soutien 5 étoiles

Bref vous l’aurez compris, sans Florès je ne serais pas là où j’en suis. Aujourd’hui je peux dire que, non seulement je suis dans la course aux JO mais en plus j’ai un emploi sérieux. Pour moi ce soutien a une valeur en or. Tout au long de ma carrière sportive j’ai toujours souhaité garder un pied dans le monde « réel », j’ai toujours trouvé cela important de faire la part des choses.

Je suis donc éternellement reconnaissante à Florès de me permettre de tenter ma chance dans le monde du sport tout en restant dans la boîte. Cette relation basée sur la confiance et le soutien est quelque chose de rare de nos jours et je sais à quel point je suis chanceuse de pouvoir vivre cela. Alors merci Florès, en espérant porter nos couleurs aux Jeux Olympiques à Paris cet été !