Florès ...

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Comment concilier sport de haut niveau et travail ?

On parlait récemment de double cursus ingénieur-architecte à l’INSA de Lyon. Pour ma part, j’ai également fait un double cursus à l’INSA mais un peu différent. J’étais en section Sportive de Haut Niveau, ce qui signifie que j’avais des horaires aménagées pour pratiquer mon sport. À l’époque où je suis partie à Lyon pour mes études, cela faisait déjà 8 ans que je pratiquais l’escalade, dont 4 ans à haut niveau. C’était ma passion, ma raison de vivre et il était hors de question que j’abandonne cela. Le sport-études était la solution idéale, me permettant de mener mes études d’ingénieure en Génie Civil et Urbanisme et participer aux compétitions nationales et même parfois internationales. Voici comment concilier sport de haut niveau et travail.

Faire des choix entre sport de haut niveau et travail

En 2016, mon diplôme en poche, j’ai décidé de faire une année sabbatique. J’ai voyagé aux quatre coins du monde, visitant les meilleurs spots de grimpe, souhaitant, à l’époque, arrêter les compétitions mais certainement pas la pratique de mon sport. Lorsque je suis rentrée, j’avais de nouveaux objectifs en escalade . Je ne comptais pas reprendre les compétitions mais je souhaitais me focaliser sur l’outdoor et atteindre un haut niveau sur le rocher. Cependant, je voulais tout de même travailler à côté, d’autant plus que vivre de l’escalade était très compliqué, voire impossible en France. Je me suis alors retrouvée confrontée à une grosse problématique : comment trouver un emploi qui allait me permettre de poursuivre ma passion ? J’ai fait des petits boulots à temps partiel pendant un moment : vendeuse chez Décathlon, agent d’accueil dans des salles d’escalade. Cela fonctionnait mais ne me motivait pas intellectuellement et je trouvais cela dommage de ne pas utiliser mon diplôme après, quand même, 7 ans d’études.  

Beaucoup de refus jusqu’à…

J’ai donc cherché des emplois dans le génie civil et l’urbanisme. J’ai passé beaucoup d’entretiens et c’était toujours la même rengaine : « c’est vraiment bien ce que vous faites avec votre sport, vous avez raison. Cependant il faut savoir que chez nous ce ne sera pas possible de continuer à ce rythme, il faudra arrêter l’escalade ». Personne n’était ouvert à l’idée de me proposer un temps partiel.

…L’apparition de Florès !

C’est alors que je suis tombée, par hasard, sur un article écrit par quelqu’un de chez Florès. Trouvant le sujet intéressant je me suis dirigée sur le site internet de la boîte et j’ai tout de suite aimé le contenu et l’esprit de Florès. En creusant un peu plus, j’ai découvert qu’une ancienne collègue de sport-études y était embauchée et qu’elle continuait son sport à haut niveau. Je ne connaissais pas bien le métier de programmiste architectural à l’époque. En discutant avec elle, l’idée m’a bien plu et j’ai donc envoyé une candidature spontanée. Bingo ! À l’entretien, j’ai entendu la phrase magique « c’est vraiment bien ce que vous faites avec votre sport, vous avez raison. Nous pouvons trouver un moyen de vous aider avec cela. ». 3 mois plus tard je commençais à travailler chez Florès. 

Un soutien inconditionnel

En décembre 2021 j’ai atteint mon meilleur niveau en escalade ! J’ai réalisé une voie que j’avais fixé comme objectif depuis 3 ans. Cette réussite, je la dois à ma volonté, mon acharnement, ma résilience, après des années de blessure. Je la dois aussi énormément à Florès, m’ayant offert un soutien inconditionnel et ce, depuis le début. Temps partiel, télé-travail, autonomie, etc. Des outils qui me permettent de développer au mieux mon second métier, celui de sportive.

Car, être une athlète de haut niveau ce n’est pas seulement pratiquer un sport. C’est passer des heures à s’entrainer, se blesser, parfois se faire opérer et passer des heures à faire de la rééducation. Ensuite, c’est se vendre avec les sponsors. Savoir communiquer sur les réseaux sociaux, participer à des évènements, créer du contenu pour les marques et essayer de se dépasser tous les jours. Un gros investissement, tant en termes de temps que d’énergie. C’est une pression quotidienne ! Recevoir un tel soutien professionnel est un game-changer, comme on dit en anglais. Je suis éternellement reconnaissante envers Florès qui me permet de vivre cela. J’espère pouvoir continuer à vivre cette aventure avec toute l’équipe pendant longtemps ! 

S.B.