Dans un monde en constante évolution, où les ressources sont de plus en plus précieuses et pour faire face à l’urgence climatique, l’architecture réversible émerge comme une réponse novatrice aux défis de durabilité urbaine. Cette approche repense la façon de concevoir et construire nos espaces, en mettant l’accent sur :
- La flexibilité,
- La réutilisation des matériaux
- Et la démontabilité des structures.
Florès vous en dit plus.
Qu’est-ce que l’architecture réversible ?
L’architecture réversible a pour objectif de s’adapter aux besoins changeants des usagers, tout en minimisant son empreinte écologique. Dans les méthodes de construction conventionnelles, les bâtiments sont souvent démolis à la fin de leur cycle de vie. Au contraire, l’architecture réversible vise à créer des structures évolutives. Qui pourront donc être facilement modifiées, démontées, recyclées, réutilisées ou déplacées.
Les principes clés de l’architecture réversible
Flexibilité et adaptabilité
Les bâtiments réversibles sont conçus pour être flexibles et adaptables. C’est-à-dire offrant la possibilité de reconfigurer l’espace intérieur en fonction des besoins changeants des usagers. Cela permet une utilisation modulable de l’espace et prolonge la durée de vie du bâtiment.
Réutilisation des matériaux
L’architecture réversible favorise la réutilisation des matériaux à travers des techniques de conception telles que la préfabrication et l’utilisation de matériaux recyclés. Cette approche réduit la demande de nouvelles ressources et contribue à la réduction des déchets de construction.
Démontabilité et recyclabilité
Les bâtiments réversibles sont conçus pour être démontés facilement à la fin de leur vie, permettant ainsi la récupération et le recyclage des matériaux. Cette approche réduit la quantité de déchets envoyés en décharge et favorise une économie circulaire plus durable.
Aujourd’hui, et pour faire face à la crise du logement, de nombreux bâtiments tertiaires sont étudiés et conçus pour pouvoir être adaptés en logements. On peut aussi citer l’exemple du village des athlètes des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui pourra accueillir après les jeux des logements, des bureaux, des commerces et des équipements publics.
Un défi pour les programmistes
La mise en œuvre de ces principes exige une collaboration étroite entre l’ensemble des acteurs de la construction (programmistes, architectes, ingénieurs, urbanistes, entreprises de la construction, …) et les décideurs politiques, notamment pour repenser les normes et les pratiques de l’industrie de la construction.
Et c’est un défi majeur pour les programmistes car cette approche doit être étudiée dès la phase de programmation !
Il est important d’anticiper l’évolution fonctionnelle future du bâtiment, en développant différents scénarios d’utilisation du bâtiment et opter pour un concept architectural, structurel et technique qui permettra de s’adapter aux différents types d’utilisation des espaces. En effet, de nombreux paramètres de construction ont une incidence sur la réversibilité des locaux :
- Type de structure porteuse,
- Mode constructif,
- Dimensionnement,
- Positionnement des circulations et gaines techniques…
Puisque les normes ont une forte incidence sur la conception, il faut anticiper la réponse à celles-ci, après le changement de destination du bâtiment. Hauteurs sous plafond, issues de secours, surfaces, gaines techniques, système de chauffage, choix des matériaux, … Autant d’éléments à penser en amont pour éviter des modifications importantes au cours de la vie du bâtiment !
En combinant innovation technique et engagements durables, cette approche offre une vision offre de nouvelles perspectives pour demain. Alors, si vous souhaitez définir la programmation d’un bâtiment où les enjeux de réversibilité sont primordiaux, vous pouvez faire appel à Florès, nous saurons vous accompagner dans ce projet vertueux !
S.C.
