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Et si le facteur temps participait pleinement à la décarbonation ?

Et si le facteur temps participait pleinement à la décarbonation ?

Nous nous accordons de plus en plus à intégrer le facteur temps dans le domaine du voyage. Prendre les transports en commun plutôt que la voiture et bien sûr, éviter l’avion. Il faut pour cela accorder du temps au voyage et lui rendre, pendant son déplacement ou son aventure de voyage, de l’épaisseur. En utilisant des modes de déplacement toujours plus rapides, nous avions progressivement réduit les temps de ce que nous appelons « trajets » pour ne retenir que ce qui se passera lorsque nous serons « ailleurs ».

Et s’il en était de même durant les études de « prestations intellectuelles » ?

La révolution numérique a écourté les étapes de production et facilité les modes de représentation. Elle a aussi permis de créer très rapidement des livrables. La demande s’est alors adaptée dans la facilité. Puisque modifier devenait facile, autant demander des adaptations au fil de l’eau. Puisque les adaptions sont rapidement produites, autant les exiger sous des délais toujours plus courts.

Cependant, la valeur des prestations intellectuelles réside toujours dans la capacité d’un groupe d’humains – ayant acquis certaines connaissances – à apporter des solutions à un système, une organisation, qui rencontre une problématique. Pour apporter ce service il faut passer par trois grandes étapes assez génériques, quel que soit le domaine :

  • Le temps de la prise de connaissance de l’état des lieux
  • Le temps pour entendre les demandes, les besoins et celui pour les analyser.
  • Le temps pour apporter des combinaisons de possibles, à partir de multiples paramètres : réglementaires, financiers, fonctionnels, techniques, environnementaux… et en débattre.

Le temps, facteur humain indispensable ?

Chez Tool to Team et Florès, lorsque nous analysons des fonctionnements, nous mettons en œuvre un esprit de synthèse aiguisé. Mais au-delà de cela, nous intégrons le facteur humain. Celui-ci va permettre d’accompagner celui, celle ou le groupe qui doit opérer un choix qui va parfois modifier profondément son organisation, et l’engager financièrement à long terme.

Ces étapes sont, en toute logique, antérieures à toute mise en mouvement du changement. C’est un temps de réflexion, de préparation, d’élaboration de stratégies et/ou de phases. Cette étape est aujourd’hui souvent mal appréhendée ou minimisée au profit d’autres impératifs. Et l’on sait tous que partir trop vite sans avoir défini convenablement l’objectif conduit assurément à une perte d’énergie et à de couteuses erreurs.

Le facteur temps dans la construction, un élément pour maitriser le bilan carbone ?

Quel que soit le projet, les phases de programmation, puis de conception, doivent avoir une épaisseur, une consistance, qui permettent aux équipes d’apporter la matière grise nécessaire à la réponse optimum et juste. Celle qui sera la plus équilibrée entre le changement et ses conséquences.

Décarboner la construction passe avant tout par un vrai temps en amont de toute action, durant lequel passent la réflexion et les arbitrages entre sachants et utilisateurs, au travers de tous les filtres nécessaires pour se poser les BONNES questions et limiter au maximum l’impact de chaque construction.

Vouloir écourter ce temps est une erreur et minimiser les étapes de maturation d’un projet entraineront des impasses qui risquent de se répercuter tout le long de la vie d’un équipement.

Chez Tool to Team et Florès, nous vous accompagnons dans la première étape d’un projet de construction, la plus simple et souvent la plus porteuse d’économie à long terme, en prenant avec vous le temps de bien le réfléchir en amont.

C.D.