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La programmation architecturale : des défis pour l’avenir

La programmation architecturale. L’activité de Flores, qui est devenu un des leaders du métier, nous confronte régulièrement aux défis actuels de celle-ci. Mais quels sont ces défis ? On les analyse pour vous.

Attentes et réponses

Je pense que, fondamentalement, nous sommes devant deux attentes sociétales fortes qui doivent nous inciter à renouveler certaines de nos pratiques :

  • les projets vertueux du point de vue énergétique
  • les approches participatives

Florès s’est emparé de ces deux axes pour mettre au point des méthodes et boites à outils propres. Nous avons commencé par leur donner un nom :

  • la programmation énergétique
  • la programmation participative.

La programmation énergétique

Ce n’est pas un scoop et malheureusement l’invasion de l’Ukraine a été le catalyseur qui a projeté au premier plan ce que nous attendions depuis longtemps : l’énergie peut devenir rare – et chère. Le prix, plus promptement que le réchauffement climatique, a rebattu les cartes.

Alors comment agir, lorsque l’on est programmiste dans ce nouveau contexte ?

Il y a tout d’abord deux cas, le neuf et la réhabilitation.

Le neuf

Pour le neuf, il s’agit de fixer des exigences réglementaires et/ou pertinentes. Pour cela, compter dans ses rangs des ingénieurs, suivre des formations et être au fait de la RE2020 est un très bon début. L’expérience fait le reste.

La réhabilitation

Pour la réhabilitation, la problématique est toute autre. Il s’agit d’abord de savoir produire une analyse pertinente de l’existant, dans sa complexité propre, portant à la fois sur les parois, les installations et les usages ! Cela se corse très nettement. Face à ce défi, il y a deux solutions :

  • faire appel à des compétences externes,
  • acquérir les savoirs et savoir-faires.

Chez Florès, c’est pour cette dernière option que nous avons opté : nous nous sommes appuyés sur nos doubles profils ingénieurs et architectes, qui forment la majorité de nos équipes. Mais aussi, naturellement, sur nos ingénieurs thermiciens. Nous avons élaboré un plan de formation pour aboutir à une montée en compétence globale, et nous avons aussi formé une équipe plus restreinte capable de porter des simulations thermiques dynamiques. Enfin, forts de notre connaissance des enjeux des phases préliminaires et des attentes des maîtres d’ouvrage, nous avons élaboré une boite à outil sur mesure. Celle-ci allant du diagnostic aux outils de simulations et d’estimations de coûts, etc .

La démarche est au point, elle nous a demandé un travail énorme !

La programmation participative

Nous constatons chaque jour que les utilisateurs, mais aussi les élus, sont de plus en plus en attente de réunions sous forme d’ateliers et souhaiteraient même prendre une part plus active dans les phases de faisabilité.

Depuis une dizaine d’années nous avons donc développé des boites à outils, des jeux de société, des activités adaptées à chaque type de réunion et chaque phase de travail, et nous continuons à enrichir notre répertoire !

Pour ce faire, nous avons été voir ce qui se faisait chez les voisins :

  • du côté du design, avec les notions d’expérience utilisateurs et des approches design
  • du côté de l’urbanisme avec l’Assistance à Maîtrise d’Usage

Nous nous sommes aussi formés aux approches et gouvernance partagées dans le cadre de l’Université du Nous. Et bien entendu, nous avons dédié du temps pour travailler sur nos méthodes et supports, beaucoup de temps.

Résultats

Deux conséquences notables du point de vue du gestionnaire :

  • une inversion du temps passé en préparation et en restitution de réunion. Nous passons plus de temps à préparer les ateliers, et moins de temps en restituer le contenu, qui est pourtant plus riche,
  • une meilleure adhésion au projet par toutes les parties prenantes.

Je pense que Florès a des outils vraiment performants, et j’en suis très fier.

En définitive, la programmation participative, comme la programmation énergétique, obligent à repenser les contenus de chaque phase. Mais sans remettre en cause la démarche globale de programmation et ses étapes classiques. Elles sont porteuses d’une certaine sophistication du métier, mais pour peu que l’on mettre les moyens pour se former et repenser ses méthodes, elles apportent de grandes satisfactions intellectuelles aux programmistes.

O.T.