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La métaphore de la blessure

Cette crise du Covid19 est un peu comme une blessure. Cela fait mal, c’est une période difficile, on a des doutes, des hauts et des bas, la rééducation est longue, la reprise l’est encore plus, la rechute est inévitable. Mais on en sort toujours plus forts, grandis. Plus résistants face à l’adversité.

Cette crise dure depuis déjà plus d’un an. Elle a coïncidé avec une grosse blessure à la cheville pour moi. Blessure qui, en tant que sportive de haut niveau, m’a énormément coûté, tant du point de vue émotionnel que du côté physique. Je n’ai donc pu m’empêcher de faire la comparaison avec ce que nous vivons chez Florès. 

Étape 1. L’optimisme

La première étape d’une blessure c’est la surprise, l’incompréhension, l’incertitude, l’optimisme

« J’ai entendu un crac, qu’est-ce que c’est, est-ce que cela va vraiment m’empêcher de pratiquer mon sport, ai-je tant mal que ça ? Ce n’est peut-être rien, en plus ma cheville n’a pas trop gonflé. »

« Quel est ce virus, est-il si dangereux que ce que l’on entend, va-t-on réellement en subir les conséquences, va-t-on pouvoir continuer à travailler normalement ? De toute façon, cela ne va pas durer, pas besoin de tout changer ». 

Étape 2. La prise de conscience

Ensuite, il y a la prise de conscience, la visibilité sur le futur et donc les craintes.

« Vous avez rompu deux ligaments qui se sont également détachés de l’os. Il va falloir opérer mais on ne pourra pas avant 2 mois à cause du confinement. La rééducation derrière sera bien plus longue. » Tout espoir de sport qui s’envole pour les six mois à venir, tous les projets qui doivent être annulés. Un combat long et difficile qui s’annonce.

Le nombre de morts qui ne cesse d’augmenter, des témoignages glaçants, de nouvelles restrictions tous les jours. Un confinement strict annoncé pour 2 mois. Un impact réel sur notre travail, les réunions annulées, les études en stand-by. Aucune possibilité de se voir, le moral de l’équipe qui en prend un coup. 

Étape 3. La rééducation

Puis viennent l’opération et la rééducation, le processus de guérison peut commencer. Il faut tout reprendre au début, réapprendre à faire des mouvements simples, renforcer les muscles qui ont fondu, apprendre à ne pas compenser avec le reste.

Chez Florès il a fallu s’adapter au confinement, apprendre à travailler différemment, gérer le quotidien, trouver des solutions pour conserver notre esprit d’équipe, faire preuve de créativité.

Étape 4. La reprise

Enfin, vient le jour de la reprise, la « libération ». Le droit de reprendre le sport. Pendant quelques semaines, un retour à la normale (ou presque), le bonheur de pouvoir pratiquer comme avant.

Le droit de reprendre notre activité de manière habituelle, de se réunir à nouveau, de voir nos clients. Le droit de revivre normalement.

Étape 5. La rechute

Et puis, comme dans toute blessure, il y a la rechute. Ce n’est pas un retour à la case départ mais un gros pas en arrière. Tout revient, la frustration, les douleurs, les blocages. On reprend les habitudes d’une personne blessée, le repos, les soins, on repousse les projets encore une fois.

Avec notre équipe, nous avons dû réinventer nos méthodes à nouveau, revenir aux habitudes du confinement. Des études repoussées, d’autres plus pressées. De nouvelles attentes, des mesures exceptionnelles.

Guéris, pas guéris ?

Un an plus tard, nous sommes toujours dans l’incertitude. C’est une période qui est épuisante.  Guéris, pas guéris ?

Il y a des hauts et des bas, pas de bonne réponse. Non, ce n’est pas fini. Il faut sans cesse s’adapter, avoir de nouvelles idées, prévoir toute éventualité, penser à tant de détails qui nous échappaient. Mais c’est également une période très enrichissante, pour les mêmes raisons. Donc chez Florès, nous continuons le combat car nous savons que nous, et le monde entier, en ressortirons plus forts.

Comme l’a dit le capitaine de notre navire en pleine tempête,  » Il faut tâcher de voir ce contexte de manière positive. Les crises sont toujours l’occasion de porter un œil critique sur les habitudes pour ne retenir que les bonnes : celles qui correspondent à une prestation de qualité, c’est-à-dire celles qui garantissent la pertinence du conseil, l’efficacité des livrables, l’intérêt du client ou du maître d’ouvrage. »

Guéris, pas guéris ? Ce n’est plus la question. Nous ne serons peut-être jamais guéris, personne ne peut le prédire. Ce qui est important ce n’est pas la blessure, c’est la manière dont on la gère, comment on y fait face. Ce qui est important, c’est notre capacité d’adaptation. Et chez Florès, nous comptons bien en faire une de nos forces.

S.B.