Vos mains sont moites, votre rythme cardiaque s’accélère, vous ressentez des palpitations, une gêne au niveau de la poitrine, des sueurs, des frissons, des bourdonnements d’oreille, des fourmillements dans les jambes… Vous êtes victime d’une attaque de panique suite à l’annonce par votre Direction d’un décloisonnement des bureaux. Vous êtes victime de la phobie de l’open-space !
Commencez dans un premier temps par reprendre votre souffle. Essayez de respirer lentement, amplement. Ne laissez pas votre esprit partir dans des ruminations négatives. Prenez quelques instants pour lire cet article et surtout respirez profondément.
Qu’est-ce qui justifie cette angoisse ? Comment expliquer qu’un type d’aménagement puisse focaliser autant de peurs et de prénotions ?
L’open-space, c’est quoi ?
Revenons peut-être à la base de ce concept. L’open-space tient son origine de bureaux paysagers conçus par des consultants allemands dans les années 50, avec pour ambition première de libérer les mouvements des salariés et de favoriser la communication. Ce nouveau cadre de travail devait être un havre de paix. Les bureaux individuels étant vécus à l’époque comme une vision totalitaire de l’aménagement tertiaire.
De cette idée noble et idéale, la dérive est rapide et on se retrouve vite plongé dans le film Playtime de Jacques Tati avec ses travers de la modernité. Une ode au modernisme décalé et déshumanisé, un « temps modernes » de Chaplin transposé sur l’aménagement des espaces de bureaux et de la société de consommation.
L’open-space au service de la productivité
La dérive absolue du concept d’open-space explose dans les années 80, époque faste du développement économique des secteurs de services. Dans un objectif de rentabilité maximale, les entreprises se sont mises à entasser les salariés sur d’immenses plateaux libres.
En effet, au-delà d’un simple aménagement d’espaces, toute une stratégie managériale s’est mise en place au service d’une productivité maximale et d’objectifs de croissance sans cesse renouvelés. De nombreux effets pervers ont très vite fait surface : souffrance au travail, burn out, stress…
Ainsi, dans l’inconscient collectif, l’open-space est souvent associé à une forme de management uniquement basée sur la productivité. Les angoisses qui nous sont généralement exprimées sont liées aux facteurs suivants : gêne acoustique, perte de concentration, baisse de productivité, manque d’intimité, flicage…
Comment aujourd’hui, avec de nouvelles formes de management basées sur la qualité de vie au travail, avec des possibilités offertes de télétravail, est-il envisageable de revenir sur ces prénotions et de proposer à tous des espaces décloisonnés permettant plus de confort, de bien être et de communication tout en respectant l’individu et l’intimité de chacun ?
Passez au multispace !
C’est le défi que relève Florès dans le cadre de ses missions de space planning, de coaching spatial ou de conduite du changement !
Pour que chacun puisse s’approprier les lieux, s’y épanouir et participer activement à la réussite des objectifs communs de l’entreprise, les salariés sont directement impliqués et responsabilisés dans la fabrique de leur espace de travail comme lieu de vie.
Parce qu’il n’existe pas de solution toute faite, Florès vous accompagne au cas par cas, pour concevoir une diversité d’espaces de travail en adéquation avec les besoins et postures de travail au sein de l’entreprise (être au calme pour se concentrer, faire une réunion improvisée, échanger, organiser un point projet, se reposer, passer un coup de fil, réaliser un entretien annuel…).
Florès vous propose donc de passer de l’open-space au multispace, permettant à chacun de choisir son ambiance en fonction des tâches à effectuer au cours de sa journée de travail.
Alors, rassurés ?