La facilitation graphique

Chez Florès nous faisons régulièrement des formations pour renouveler nos méthodes et enrichir nos compétences. Dernièrement, nous avons été plusieurs à nous former à la facilitation graphique  ! Mais, qu’est-ce que c’est ?

La facilitation graphique

C’est l’art d’exprimer des idées en combinant l’écriture et le dessin. Grâce à des comptes-rendus visuels percutants, nos interlocuteurs pourront comprendre et intégrer plus facilement les informations transmises.

Quand l’utiliser ?

Les applications de la facilitation graphique sont multiples :

la prise de note visuelle,
le compte-rendu en direct ou « scribing »,
la révélation graphique,
la création de supports visuels de formation ou de communication,
le reportage dessiné, ou la performance artistique, etc.

C’est une nouvelle corde qui s’ajoute à notre arc et qui pourra nous être bien utile, par exemple lors d’ateliers participatifs avec les utilisateurs d’un bâtiment !

Pour vous expliquer notre retour d’expérience sur la facilitation graphique, quoi de mieux qu’un rendu visuel ?

Quelques trucs et astuces pour un compte-rendu visuel

Au cours de la formation, nous avons appris quelques astuces pour retranscrire visuellement des idées grâce à la facilitation graphique :

Structurer la page

Cela permet de :

Clarifier le propos en rythmant et en hiérarchisant les informations.
Attirer l’attention sur certaines zones de la planche : en particulier, il faut attirer le regard sur le point d’entrée de la composition (par réflexe, nous commençons par regarder en haut à gauche).
Donner du sens au propos, par exemple avec une présentation sous forme de parcours (comme l’exemple ci-dessus), ou un dessin métaphorique.

Il existe de nombreuses façons de structurer la page, en fonction de la thématique abordée et des informations à présenter : liste, pôles, mandala, poster, réseau de neurones, bande-dessinée, grille, diagramme, métaphore, parcours, etc. La structure n’est pas forcément visible par des lignes ou des cadres, elle peut être suggérée par l’équilibre entre des zones blanches, des aplats de couleurs ou des éléments prépondérants en noir.

Hiérarchiser les informations

Selon les niveaux de lecture souhaités, on peut utiliser :

Des formes et des cadres pour mettre en avant (attention, il vaut mieux écrire d’abord puis dessiner le cadre)
Des lignes et des points pour séparer et relier
Des flèches pour connecter et mettre en mouvement
Des puces pour lister (5 points maximum)

Utiliser des idéogrammes

Il s’agit de la combinaison d’un dessin et d’un mot qui permet d’exprimer simplement une idée. Un même dessin peut exprimer plusieurs idées complètement différentes selon le mot avec lequel il est associé : un dessin de ballon, associé à « football », ou à « jeu », ou à « sport » ne renvoie pas la même signification.

L’enjeu de l’idéogramme est de dessiner le plus simplement, efficacement et clairement possible pour être compris par toutes et tous.

Mettre en valeur par le graphisme

Dessiner de manière globalement cohérente donne de la lisibilité à la composition et un joli graphisme donne envie de la regarder et facilite la mémorisation. Pour cela, il est possible d’utiliser :

Différentes typographies (3 différentes maximum), la plus grande et la plus détaillée pouvant être celle du titre. Elles permettent également de décomposer les niveaux de lecture et de hiérarchiser les informations.
De la couleur, appliquée en ombre ou en fond pour faire ressortir des dessins. Il ne faut pas utiliser plus de 3 couleurs pour ne pas alourdir la composition et brouiller sa compréhension.
Une touche d’humour, de poésie ou de fun !

Finalement, s’entraîner régulièrement est la clé pour être de plus en plus à l’aise avec le dessin et pouvoir mettre à profit la facilitation graphique dans diverses situations professionnelles.

Et voici quelques photos de la formation et de nos réalisations, dont nous sommes fières !