Septembre est le mois de la rentrée, souvent synonyme de reprise des activités. L’occasion pour beaucoup, petits et grands, de se (re)mettre à une activité sportive. Tennis, rugby, athlétisme, foot, etc. De nombreux sports nécessitent des espaces de pratique extérieure. Flores fait le point sur les enjeux de la programmation des plaines sportives.
Des espaces adaptés au niveau de pratique
Les plaines sportives, pour quoi ? pour qui ? Telles sont les premières questions à se poser. Les espaces sportifs sont des lieux mêlant différents publics et pratiques : scolaires, extra-scolaires, associations, ou pratique libre. Il s’agit donc de bien définir le public et le niveau de pratique recherché pour chaque discipline. En effet, en fonction du déroulement ou non de compétitions, et du niveau de celles-ci, des normes sont édictées par les fédérations sportives. Ces règlements régissent l’aménagement des terrains et installations sportives, leurs éclairages mais aussi les besoins en vestiaires.
Comment alors faire cohabiter le compétiteur, l’élève de CP et le sportif du dimanche ? Les conditions de mutualisation des espaces doivent être réfléchies en amont, afin de limiter tout conflit d’usage. Quelques clés pour des espaces bien adaptés :
- Définir les modalités d’accès aux différentes infrastructures (réservées à une pratique encadrée ou ouvertes à tous)
- Bien dimensionner le nombre d’installations,
- Prévoir le stockage nécessaire à chaque catégorie d’usagers, etc.
Pour favoriser une ouverture large, on propose de plus en plus des espaces permettant des usages diversifiés.
La recherche d’une intégration urbaine et sociale
Les espaces sportifs existants sont pour beaucoup issus d’un modèle standardisé des années 1970/1980, conçus dans une logique de ville sectorisée. Aujourd’hui, l’évolution des pratiques, tout comme celle de penser la ville, nous amène à repenser le lien entre plaine sportive et espace urbain.
Cohésion sociale, inclusivité, intergénérationalité sont les nouveaux défis pour la conception de ces espaces. Pour cela, on développe d’autres usages à côté des traditionnels terrains de sports. De l’aire de jeux pour enfants au terrain de pétanque, du skate park à la table de tennis de table, en passant par des zones de simple déambulation ou de repos. On décloisonne espaces sportifs et espace publics. Le traitement des limites, la mise en place de clôtures, les modalités de gestion deviennent alors un enjeu essentiel nécessitant une réflexion en amont !
La qualité environnementale au cœur du projet
Difficile de penser enjeux programmatiques sans penser enjeux environnementaux. Les espaces extérieurs ne font pas l’exception. Ils sont bien au contraire des lieux privilégiés pour agir sur des thématiques au cœur des problématiques actuelles. Et notamment :
- La gestion de l’eau : favoriser l’infiltration des sols avec le choix des matériaux, récupérer les eaux pluviales, limiter les besoins en arrosage dans le choix des espèces plantées
- L’accueil de la biodiversité : implanter des végétaux favorables pour l’habitat, le refuge et l’alimentation diversifiée pour la faune et garantir les continuités écologiques, limiter l’éclairage nocturne, privilégier une flore indigène
- L’entretien limité des espaces : interdire les espèces invasives, adopter une gestion différenciée
Ainsi, les espaces sportifs extérieurs sont devenus des lieux aux multiples facettes ! Si besoin, Florès dispose de toute l’expérience nécessaire pour vous accompagner dans ces projets.
V.P.
