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Soirée diapos et réunion PowerPoint, même combat ?

Qui ne s’est pas déjà ennuyé pendant une réunion à base de PowerPoint ? Mais si, vous savez, avec cette impression que les slides ne s’arrêteront jamais ? De nos jours le digital est partout et, le plus simple pour présenter un projet, une idée, un compte-rendu, reste ce fameux PowerPoint. Mais cela ne devient-il pas too much ? Use-t-on à tort et à travers les présentations PowerPoint ? Florès s’interroge.

Soirées diapos et PowerPoint

Celles et ceux de ma génération ont tous en mémoire les soirées diapos. Ces fameuses soirées où l’on agonisait à petit feu devant l’ensemble des photos de vacances de tata et tonton… Qui, soit dit en passant, ne savaient pas cadrer. Figurez-vous que c’est ce que je ressens très fréquemment au travail. Cette fois-ci, lors de ces réunions interminables où l’on nous inflige des PowerPoint (PPT) sursaturés de textes et d’un million de slides…

Aujourd’hui, tout est prétexte à PowerPoint. Une expression est même née en 2003, celle du « Death by PowerPoint », la mort par PowerPoint. Notre environnement global est déjà saturé d’images et d’écrans, ne pourrions-nous pas limiter les diaporamas ?

PowerPoint : les débuts

Retour sur l’histoire d’un logiciel qui était à la base, bourré de bonnes intentions. PowerPoint est né au milieu des années 1980, de la volonté de créer un support informatique pour fournir des visuels au sein d’organisations commerciales.

Crée initialement pour fonctionner sur des ordinateurs Macintosh, il a été racheté par Microsoft en 1989 et a très vite été inclus au célèbre Pack Office, aujourd’hui appelé Microsoft 365. L’objectif était de permettre à tous de concevoir ses propres images, en se passant de graphiste. Le public visé était essentiellement les entreprises et les enseignants.

PowerPoint : l’évolution

L’usage de PowerPoint s’est d’autant propagé qu’en parallèle les outils de projection ont beaucoup évolué au cours des années 90/2000.  Le logiciel, lui, au fil des versions, se démocratise, développe de plus en plus de fonctionnalités : propositions de transitions, animations, modèles types…

De nos jours, l’usage de Power Point est massif et généralisé. Environ 30 millions de présentations PowerPoint sont données chaque jour. Et, avec elles, les défauts et mauvaises pratiques aussi se propagent : diapos saturées de texte, invasion de puces, tableaux et graphiques illisibles, temps passé, passivité de l’auditoire, taille des fichiers, …

PowerPoint : pour quoi, pour qui ?

Finalement, PowerPoint ne serait-il pas plutôt un support pour le présentateur, pour le rassurer, prouver qu’il a bien fait son travail, plutôt que pour son auditoire ? On se retrouve trop souvent avec un présentateur qui lit son support, pensé comme une béquille plutôt que comme un contenu adressé au public. Le présentateur veut trop bien faire, tout dire, ne pas faire d’impasse. Le diaporama finit par prendre toute la place. Le présentateur se cache derrière ses slides.

Pourtant, il existe bel et bien de remarquables diaporamas. Il est tout à fait possible de faire un usage performant de PowerPoint. Mais, pour cela, il faut lui laisser son statut d’outil.

Alors, plutôt qu’un recours systématique à ce logiciel, ne pourrions-nous pas nous questionner (en amont de toute réunion) de l’apport de ce support, du message que l’on souhaite transmettre, de l’attente réelle de notre auditoire avant de se lancer à corps perdu dans l’accumulation de slides ?

Chez Florès, on a décidé de changer nos habitudes, de se challenger sans support, de challenger aussi nos maîtres d’ouvrages, de reprendre le lead sur l’outil. Venez tester cela avec nous !

M.P.