Florès ...

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Entre économie circulaire et maîtrise du foncier

« On le garde, au cas où ». C’est une phrase que nous avons entendu à plusieurs reprises lors de notre visite de site pour le programme du futur bâtiment des services techniques de notre client. Que fait-on lorsque l’on doit jongler entre économie circulaire et maîtrise du foncier ?

Manque de stockage, vraiment ?

Au lancement de la mission, un des postulats partagés par la maitrise d’ouvrage était le manque de stockage en général.  

Cependant, nous avons été étonné, en visitant les nombreux hangars et aires de stockages extérieurs, présents à différents points de la ville. Ils étaient, certes, bien encombrés. Mais, une partie de ses équipements n’étaient pas ou plus en lien avec les missions des agents. Des appareils de mesure en état de fonctionnement mais plus utilisés, des pompes de relevage, des échelles par dizaine, des tables d’écoliers, des anciens candélabres, des véhicules accidentés, des matériaux de construction, etc. 

Stocker ou la peur de manquer ?

« On le garde, au cas où ». Ceci est louable et, il faut avouer que ces agents sont les rois de la débrouille et de l’économie circulaire à leur manière  ! Ils essayent autant que faire se peut, de conserver certains équipements pour prélever des pièces détachées, par exemple. Mais cela est sans compter ce qui est conservé des mois, voire des décennies sans être réutilisé. C’est laissé à l’abandon alors que cela pourrait être utile ailleurs. Sans parler des objets ou équipements hors d’usage qui devraient partir en déchetterie.  

QUID de la maîtrise du foncier ?

De l’autre côté et, au-delà de la difficulté de calibrer les surfaces nécessaires pour leurs futurs lieux de stockage, il y a une autre quête tout aussi louable et fer de lance de tout programmiste : la sobriété du m², la maîtrise du foncier et des coûts de construction

Alors que fait-on ? 

  1. On jette tout et on redémarre à zéro en fonctionnant à flux tendu pour optimiser le foncier et gagner en efficacité dans la gestion des stocks ? 
  2. On fait des tours de stockage, on recense et on projette une future utilisation totale ou partielle au fil de l’eau ? 

Evidemment, la réponse est à l’appréciation de chacun. Mais, l’optimisation du foncier est un enjeu incontournable et l’économie circulaire une nécessité

Une économie circulaire à l’échelle du territoire ?

Peut-être alors que de réinjecter ces équipements dans l’économie circulaire à l’échelle du territoire et non seulement à l’échelle de services techniques , est nécessaire ? Par mimétisme, s’autoriser à fonctionner de la sorte avant d’acheter neuf peut devenir un réflexe !

La complexité du tri 

Comment cela peut-il se mettre en place alors que nous sommes beaucoup à trouver fastidieux et chronophage de trier, donner, revendre nos objets et chercher les bonnes filières en tant que particulier ? 

Comment gérer ces dilemmes ?

Notre maitre d’ouvrage a déjà bien conscience de cela et il est engagé sur son agglomération. Il souhaite que leur nouveau centre technique puisse être également un outil sur ces questions-là.  

Des idées fusent depuis le début des concertations sur des installations pédagogiques à l’attention des usagers et même, la possibilité d’héberger une mini-déchetterie qui traiterait en direct les flux des services techniques.  

L’objectif de rassembler l’ensemble des fonctions sur un site unique permettra une gestion et une communication facilitées sur les stocks et équipements utiles ou non, entre les services. Par ricochet, une optimisation des surfaces et des locaux mieux adaptés aux usages actuels. 

A nous, Florès, d’accompagner nos interlocuteurs sur la programmation de leur futur lieu de travail et la conduite du changement vers plus de sobriété. 

F.R.