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L’urbanisme transitoire : de quoi s’agit-il ?

 

L’urbanisme transitoire est une notion dont nous entendons de plus en plus parler et qui commence à faire son petit bout de chemin dans plusieurs villes de France. Mais au juste, de quoi s’agit-il ? Simple réhabilitation ? Nouveaux lieux hipsters ? Repères à influenceurs ? Savez-vous réellement ce qui se cache derrière le terme d’urbanisme transitoire ? Florès fait le point pour vous. 

 Urbanisme transitoire : de quoi s’agit-il ? 

L’urbanisme transitoire permet d’insuffler un nouveau regain à la vie locale en tirant provisoirement partie de terrains ou de bâtiments inoccupés. 

Cette occupation temporaire d’un lieu est à mettre en lien avec son passé et reste connectée au devenir du site. Ce n’est donc pas une simple occupation à un instant « t “ mais véritablement une étape dans la vie du bâtiment, intimement liée avec son histoire. 

Cette temporalité transitoire permet alors de passer d’un site abandonné à une nouvelle occupation, pérenne. 
urbanisme transitoire

Sur quel site ? 

Les sites sur lesquels naissent des projets d’urbanisme transitoire sont divers. Ils émergent généralement de sites à l’abandon suite à la désindustrialisation ou aux délocalisations des entreprises. Une occupation temporaire peut également voir le jour sur un site en attente de projet immobilier. 

Quels sont les enjeux ? 

Les occupations transitoires visent à composer avec l’environnement social et bâti d’un lieu pour proposer un projet qui réponde à des problématiques locales 

Par la voie participative, des projets à taille humaine voient ainsi le jour et permettent de réactiver la vie locale de manière temporaire sur des terrains ou bâtiments.  

Ces projets peuvent être soumis à plusieurs enjeux :  

  • Valoriser un lieu et son histoire 
  • Répondre à des besoins sociétaux locaux 
  • Revitaliser et redynamiser un territoire parfois endormi 
  • Ouvrir à la culture, redynamiser une vie de quartier, par des événements souvent gratuits 
  • Optimiser le bâti, pendant un temps où il aurait pu être abandonné 
  • Questionner la fabrique de la ville de demain et proposer des réponses programmatiques complémentaires aux projets en cours.

Quelques exemples  

 urbanisme transitoire

 

L’urbanisme transitoire est le reflet d’un besoin de plus en plus marqué : celui de penser la ville autrement. Il ne s’agit plus seulement de faire « pour », mais également de faire « avec ». Chaque projet doit être recontextualisé et la concertation est un élément majeur de toute programmation architecturale, qui mérite d’être systématisée. 

N.B.